Les réglementations successives, les opérations de communication et le prix des intrants ont amélioré les pratiques de fertilisation et de traitement par les pesticides au sein des exploitations agricoles.
L’activité économique principale sur le bassin versant est l’agriculture. La polyculture élevage est prépondérante. La viticulture et le maraîchage sont présents sur certains sous bassins versants. Ces activités entraînent des pollutions qui peuvent être classées comme étant ponctuelles ou diffuses.
L’ensemble du territoire du SAGE est classé en « zone vulnérable » au titre de la directive Nitrates. Par conséquent, les mesures réglementaires définies pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole sont mises en œuvre.
Les pollutions ponctuelles sont issues des sièges d’exploitation et peuvent être des rejets d’effluents organiques ou de produits nocifs tels que du fuel ou des pesticides. Dans le cadre des Plans de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole (PMPOA), la majorité des mises aux normes pour les effluents d’élevages ainsi que pour les effluents de cave a été réalisée. Il existe également des contraintes réglementaires portant sur le stockage des carburants et des pesticides.
D’importants efforts ont été réalisés sur les pollutions ponctuelles, toutefois celles-ci sont encore observées notamment lors d’épisodes météorologiques particuliers (mauvaise portance des sols pour l’épandage, fortes pluies,..).
Les pollutions diffuses sont issues des pratiques sur les parcelles. Les chambres d’agriculture et les autres organismes agricoles communiquent sur l’utilisation raisonnée des intrants (engrais, pesticides).
Ces messages couplés à des modifications de pratiques et aux obligations de la Politique Agricole Commune (PAC) comme la mise en place de bandes enherbées, permettent de limiter les pollutions diffuses sur les exploitations en polyculture élevage.
Concernant la viticulture et le maraîchage, des actions sont menées mais doivent être étendues et approfondies.