En 1971, en Iran la convention de RAMSAR visant à protéger les zones humides d’importance internationale notamment pour les oiseaux est ratifiée par 18 pays. La France la ratifiera en 1986. En 2011, 160 pays ont ratifié cette convention qui concerne 190 millions d’hectares pour 1953 sites dans le monde. Le lac de Grand lieu est ainsi répertorié parmi les 36 sites français.
Article 1 : « la présente directive a pour objet d’établir un cadre pour la protection des eaux intérieures de surface, des eaux de transition, des eaux côtières et des eaux souterraines, qui prévienne toute dégradation supplémentaire, présente et améliore l’état des écosystèmes aquatiques ainsi que, en ce qui concerne leurs besoins en eau, des écosystèmes terrestres et des zones humides qui en dépendent directement ».
L’article L.211-1-1 du Code de l’environnement précise « La préservation et la gestion durable des zones humides sont d’intérêt général… »
La commission locale de l’Eau (CLE) peut définir après avis du Préfet des Zones Humides d’Intérêt Environnemental Particulier (ZHIEP) et des Zones Stratégiques pour la Gestion de l’Eau (ZSGE).
« Lorsqu’il l’estime nécessaire, le préfet peut délimiter, à l’intérieur des zones humides définies au L.211-1, les Zones Humides d’Intérêt Environnemental Particulier dont le maintien ou la restauration présente un intérêt pour la gestion intégrée du bassin versant, ou pour une valeur touristique, écologique, paysagère ou cynégétique particulière » Ces zones peuvent englober des zones dites « Stratégiques pour la Gestion de l’Eau ».
Dans ces zones, le préfet peut par arrêté définir les pratiques et les modes d’utilisation des sols.
Les travaux réglementés dans les zones humides par l’article R214-1 du Code de l’Environnement depuis 1992 sont :
Article L.123-1 : « Les PLU doivent être compatibles avec les orientations fondamentales des SDAGE ainsi qu’avec les objectifs des SAGE », notamment en ce qui concerne la préservation des zones humides.